Apporté par deux gosses.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 27/08/2007

J'arrive dans l'infirmerie. Beau cadre que je n'ai put voir qu'à mon réveil, du peu que j'ai compris c'est le Bellick qui leur à dit de m'amener là avant que je ferme les yeux pour de bon. Je les ouvre sur des dalles blanches, la lumière m'éblouit. Saleté, ça doit être ça quand on a la gueuel de bois. Je suis pas quelqu'un qui s'entiche des drogues, même l'alcool et surtout pas l'alcool étant donné l'état de ma mère, je sais trop bien ce que cette merde peut faire. Mais à ce que j'ai entendu dire ça doit être ça, on a pas les idées claires, on a les yeux qui piquent et on a un sacré mal de crâne. Je regarde autour de moi, d'autres types pour des raisons et d'autre. La douleur se réveille, temps pour moi de s'endormir un peu plus. C'est toujours comme ça que je procède. La première fois qu'on se réveille après une grosse baston c'est pas la bonne. Mes yeux s'ouvrent une nouvelle fois, je suis moins ébloui mais le mal de tête est toujours pas là. Je me tâte un peu, bandage au torse et au visage. Apparemment il m'a vraiment pété une arcade la salop. Je dois avoir une belle bosse aussi étant donné la manière dont j'ai plongé. Je regarde autour de moi y en a de toute sorte. Des gros durs qui s'en sont prit plein la gueule et des fiotes qui sont là parce que ça les protège un peu. Je soupire puis me redresse et sent alors une vive douleur à l'abdomen. Il m'a vraiment fait une côte cet enfoiré, peut-être même deux ! Je grogne légèrement, puis me lève et me couche sur le sol. Une petite série de pompe pendant que tout le monde pionce et que les docs sont pas là pour me dire d'arrêter, puis je fais quelques exercices d'assouplissement. J'ai des bleux un peu partout, alors autant réhabitué les muscles à agir malgré les hématomes. Durant tout le procès j'ai pas eu une seule contusion, faut réhabitué la bonn mécanique. Je m'en suis fait combien de gars en bleu ? J'en sais strictement rien, mais quoi qu'il en soit ils sont au courant de la nouvelle ère qui s'annonce. Je sens mes jambes qui tremblent... Ho non... Pas ça. Cet enfoiré à dut bieen me chopper la tempe. Je me précipite vers le lit avant de m'effondré, allongé dans le sens de la largeur du pieu. Saleté !

Une infirmière se précipita sur Le patient qui venait de se lever, c'était l'homme qui avait attaqué les gardiens, il avait subit de lourd traumatisme, et c'était lus ou moins un miracle qu'il soit encore en vie, mais lorsque l'infirmière l'aperçut debout elle se précipita sur lui, puis il tomba sur le lit. Elle le saisit et le remit correctement dans la longueur du lit. puis elle l'observa, il était plein de bandage, avait les deux dernières cote cassées, et une arcade de Fracassée... Les gardiens n'y était pas allé de main morte, il avait salement amoché se pauvre type...

"Vous ne devriez pas bouger, vous avez deux cotes de cassées..."

L'infirmière se demandait comment il avait put réussir a se être debout et supporter une telle douleur. avec les coup qu'il avait reçut au visage, elle trouvait même étrange qu'il eu put se lever sans perdre l'équilibre immédiatement.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 27/08/2007

J'entends une voix dans le lointain... Preuve que je suis en plein rêve. Ma parole il m'a bien amoché l'autre salop, mais au moins je suis encore conscient. Forcé à dormir certes, mais c'est du sommeil au moins cette fois. Je vois tout noir, maman j'ai peur ! Un petit sourire apparait sur mon visage alors que je vois une meute de chien sauvage apparaître dans mon rêve. C'est toujours le même rêve, pas un cauchemard non, parce que même si ces clebs veulent ma peau. Un bruit mécanique. Je viens d'amorcer la pompe d'un fusil. Et oui, c'est un de mes plus beau rêve, quand je bute toutes les raclures du quartier. Un joyeux safari s'organise, puis finalement je sens qu'on me tire en arrière et je tombe brusquement dans mon lit. J'ouvre alors les yeux légèrement et voit l'infirmière qui vient de me dire quelque chose. Le rêve s'évanouit alors à mes pensées, je n'arrive plus à en saisir le sens et par la même occasion je ne sais pas exactement ce qu'elle m'a dit. Je soupire doucement, essayes de voir la couleur des cheveux de cette femme mais l'obscurité revient trop vite et je m'endors à nouveau. Il faudra attendre d'être réveillé cette fois pour que j'ouvre de nouveau les paupières. Cette fois le repos se fait sans rêve.

L'infirmière remarqua le trouble dans les yeux de Simpsons, qui avait un sommeil agité. Elle saisit une seringue de tranquillisant et l'administra dans les perfusion du patient Simpsons, ce qui eut pour effet de le calmer aussitôt. Puis l'infirmière se retourna vers d'autre patients qui eux aussi avait besoin de soin. Elle repensait sans cesse a se que cette homme avait fait eux gardiens, il avait cassé des bras des jambes et lacéré les tendons d'un des gardien, lui faisant perdre ainsi l'usage d'un de ses bras. cet homme méritait-il d'être soigné ? il avait fait tant de mal ? après tout il avait lui aussi droit à une seconde chance. Et dire que cette infirmière aurait put tout simplement le tuer en lui administrant une dose trop forte de lidocaine ou je ne sait quel autre produit, mais si elle avait choisi de travailler dans cette prison ce n'était pas pour être le bourreau mais bien pour soigner les autres...

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 27/08/2007

Je m'endors pour de bon, plus rien dans ma tête je pourrai me demandais si je suis mort si j'étais encore capable de réfléchir. Bizarre cette situation, j'arrive à savoir dans quelle situation je suis mais j'arrive pas à m'en souvenir en même temps. Je suis dans un état second, un sale état en somme, j'arrive plus à m'accrocher à rien et pourtant je suis bien immobile. Je sais pas trop si c'est ça le trip d'un drogué mais moi ça me donne le malaise sérieux ! Je divague totalement. Je suis heureux mais j'arrive pas à savoir pourquoi. Et je suis toujours endormi là en plus ! Bizarre mais ça me semble amusant, plus aucune raison de m'inquiéter, plus rien. Je suis heureux, terriblement calme, trop calme même ça gâche mon bonheur. Mes muscles se contractent, je le sens même si je suis toujours endormi. Le tranquilisant est pas très bien accueilli par mon organisme mais ma tête est à fond dedans pourtant. Puis ça se calme bientôt, mes muscles se détendent tranquillement. Je suis bon pour une bonne petite journée de sommeil... Quand j'ouvre enfin les yeux je fronce les sourcils. Je suis pas un Junkie. Saleté.

"Infirmière !"

J'attends qu'elle arrive.

"Je veux plus de ces mâchins là !"

Je contracte le biceps assez fort pour qu'une petite goutte de sang sorte de la trace de l'aiguille.

"Si vous voulez que je reste cool donnez moi plutôt de la bouffe !"

Nombre de messages : 433 Date d'inscription : 07/09/2006

Malgrès le fait que Sara soit enceinte de plus de 7 mois, elle n'était toujours pas en congé maternité. Elle ne pouvait pas se résoudre à quitter la prison alors qu'aucun médecin n'était prévu pour la remplacer durant son abscence. Il y avait certe des mauvais garçons ici mais il y en avait des bons comme les deux plus jeunes Tony et Jim, qui en prenaient souvent pleins la poire pour rien. Enfin bref, elle avait soigné un prisonnier aujourd'hui qui avait cloué le bec à plusieurs gardiens qui avaient rapidement riposté mais il ne s'en sortait pas si mal que çà. L'infirmiére était venu la prévenir qu'elle lui avait donné un calmant parce qu'il ne tenait pas en place... Sara la remercia et continua d'examiner le patient qui était avec elle dans son bureau. Quand elle eut finit de voir tout les petits bobos, elle alla faire un tour du coté des lits pour voir si tout se passait bien.

Mais apparemment, le type n'avait pas finis de s'en prendre à tout le monde et en plus, la prenait pour une infirmiére... mais bon, elle fit son boulot et s'approcha de lui, en espérant qu'il ne serait pas violent car il n'y avait pas de gardien, ni Christian dans les parages pour lui venir en aide au cas où.

"Calmez vous un peu... c'est pour votre bien que l'on fait çà... si vous restez tranquille, je vais faire en sorte qu'on vous apporte de quoi manger."

Elle était assez proche de lui pour poser une main sur son bras espérant le calmer un peu comme çà. Les femmes avaient se pouvoir sur les hommes encore plus quand ils avaient un peu de coeur et qu'ils voyaient qu'elle était enceinte.